Bonjour, cher public en délire!
Dans deux semaines jour pour jour, j'en serai à la première étape du tour du Lac-Saint-Jean. Mon niveau de stress est de plus en plus haut, mais je m'en sers comme motivation à poursuivre mon entrainement. Hier, je suis allée faire du vélo dans le parc de la Gatineau avec un complice. C'était la première fois que j'empruntais ces sentiers et laissez-moi vous dire que c'est tout en entrainement! J'ai remarqué que les gens que je croisais (ou qui me dépassaient, parce que je n'ai dépassé personne!) étaient du genre très en forme. En fait, presque tous les autres cyclistes étaient habillés « en cycliste »: les souliers de vélo, les cuissards, le chandail et le casque qui sont tous de la même couleur que le vélo... et parfois même de la même couleur que la gourde. Je songe sérieusement à m'acheter un chandail de vélo puisque je constate que les gens qui en portent roulent beaucoup plus vite que moi... Ça améliorerait peut-être mes performances! (Je blague, bien entendu!)
Quoi qu'il en soit, j'ai monté plusieurs côtes hier. Certaines étaient si abruptes que, ne maitrisant pas encore tout à fait le contrôle des vitesses sur mon vélo, j'ai dû, à quelques reprises, les monter à pied. Pour les autres, j'ai rétrogradé en basse vitesse et je les ai montées en me disant « Pense à un pouce à la fois, non pas à toute la côte. À chaque pouce que tu montes, tu te rapproches du sommet. » Pas mal sage n'est-ce pas?
Je constate aussi que cette façon de penser s'applique très bien à mon aventure de perte de poids. Si je regarde la montagne de livres que j'ai à perdre, que ce soit une bonne ou une mauvaise journée, j'ai souvent le gout de me dire que ça n'en vaut pas la peine, que je ne serai jamais capable de toute façon. En y allant un pouce - ou une livre - à la fois, le défi me semble beaucoup plus raisonnable.
Que de sagesse en ce vendredi matin!
À bientôt!
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